À propos

E-RIHSEuropean Research Infrastructure for Heritage Science — est une infrastructure de recherche dédiée aux sciences du patrimoine, c’est-à-dire la recherche scientifique des œuvres humaines ou des éléments de la nature transformés ou utilisés par l’homme qui ont acquis une valeur patrimoniale.

En s’appuyant sur les diverses disciplines des sciences humaines, des sciences expérimentales, des sciences du numérique et d’ingénierie, E-RIHS cherche à améliorer la compréhension, la conservation, l’utilisation durable et la gestion du patrimoine matériel (collections des musées et muséums, ensembles monumentaux, sites archéologiques, fonds d’archives, de bibliothèques, etc.) en vue de sa transmission aux générations futures. Pour ce faire, elle met en place un accès intégré à des technologies de pointe (faisceaux d’ion, laser, méthodes portables, protéomique, etc.) et à des ressources documentaires scientifiques et patrimoniales, des formations, et des services numériques et, ainsi qu’aux méthodes qui leur sont associées.

Les sciences du patrimoine ont bénéficié de financements européens récurrents depuis 1999, à travers les projets LabS-TECH, EU-ARTECH, CHARISMA et IPERION CH, IPERION HS (2020 – 2024). En mars 2016, le projet a été inscrit sur la feuille de route ESFRI (European Strategy Forum on Research Infrastructures) et sur la feuille de route nationale des infrastructures de recherche. Ces inscriptions ont toutes deux été renouvelées en 2020.

Au niveau européen, l’infrastructure est entrée dans sa phase d’implémentation en octobre 2022 (projet européen E-RIHS IP), après une phase préparatoire entre 2017 et 2020 (projet européen E-RIHS PP). Sa création d’un point de vue juridique est prévue pour début 2024.

Au niveau français, différents partenaires se sont engagés à œuvrer conjointement pour, en parallèle, mettre en place E-RIHS France, le nœud national d’E-RIHS. Le projet scientifique d’E-RIHS France est celui d’E‑RIHS Europe. Cependant, en s’appuyant sur la souplesse que procure une construction collaborative nationale, il cherche également à explorer de nouvelles voies. La réflexion porte notamment sur la construction d’une offre d’accès supplémentaire au niveau national, sur l’interconnexion des données issues des accès, ainsi que l’organisation de formation et d’activités de recherches propres.